Economie

L’économie du Togo est diversifiée et comprend les secteurs suivants :

Agriculture

Elle occupe un rôle prédominant car elle occupe la majorité de la population et fournit 42% de la richesse nationale.

Les principales cultures sont le mil, le sorgho, le maïs, l’igname, le manioc, le cacao, le café, le karité et le coton qui reste la principale culture industrielle et la première exportation agricole. Depuis 2006, le Gouvernement togolais s’est lancé dans l’industrialisation de l’agriculture et a entamé sa mécanisation notamment dans le cadre du Programme National d’ Investissement Agricole et   de Sécurité Alimentaire ( PNIASA .

Seulement 25% des terres arables du Togo sont exploitées.

Mines

Le Togo possède du pétrole offshore mais aussi du marbre, des attapulgites, du manganèse, du calcaire, du fer, de la tourbe, de l’or, de l’uranium, et surtout un immense gisement de phosphate dont la production peut atteindre 3,4 millions de tonnes par an, représentant plus de 40% des recettes d’exportation.

Énergie

Le barrage hydroélectrique de Nangbéto sur le fleuve Mono (réalisé conjointement par le Bénin et le Togo) assure 10 % de la consommation électrique du Togo, tandis que 70 % de celle-ci est couverte par le Ghana. Une centrale thermique construite en 2010 par GLOBAL CONTOUR contribue à réduire le déficit énergétique du pays. Néanmoins les besoins sont nettement supérieurs à l’offre.

Pour combler cette lacune, le Togo a libéralisé le secteur en mettant fin au monopole de la Société Béninoise d’Electricité (CEB), ayant ainsi la possibilité de s’adapter au marché et d’avoir accès à l’électricité au prix le plus bas.

Infrastructures portuaires, routières et ferroviaires

Le Port autonome de Lomé est le seul port en eau profonde de la sous-région. Il dispose d’infrastructures et d’équipements parfaitement adaptés à un trafic diversifié, dont un ensemble de quais de plus de 1 752 mètres permettant d’accueillir jusqu’à 10 navires à la fois et un deuxième terminal à conteneurs d’une surface de stockage de 36 hectares équipé d’une douzaine de portiques modernes et grues pour une manutention de qualité.

Cet ensemble d’infrastructures combiné à la mise en place du système de guichet unique pour l’exportation, a permis de réduire à 72 heures le temps de traitement des dossiers et de sortie des marchandises.  

En termes d’infrastructures routières, l’axe routier Nord-Sud reliant Lomé à la frontière du Burkina Faso, est la route par laquelle le Togo assure le commerce avec les pays sahéliens. Quant au réseau ferré composé de 340 km de voies ferrées et dont le tronçon principal est long de 276 km (Lomé/Atakpamé/Blitta), il nécessite une réhabilitation totale .

ENVIRONNEMENT CONVIVIAL POUR  LES INVESTISSEURS LOCAUX ET ÉTRANGERS AU TOGO 

Administration des douanes

Le Togo a mis en place un système de guichet unique pour l’administration douanière ainsi que des processus commerciaux sans papier afin de stimuler le commerce transfrontalier et international.

Justice commerciale 

Outre le « Tribunal d’Arbitrage et de Conciliation du Togo » (CATO) avec ses mesures alternatives nouvellement créées pour le règlement des différends commerciaux, le gouvernement togolais a modernisé le système judiciaire, ce qui a abouti à un environnement de justice commerciale amélioré ainsi qu’à des procédures plus rapides et plus efficaces. Ces mesures permettent aux entreprises de gérer plus facilement leurs dossiers commerciaux, renforçant ainsi la confiance des investisseurs.

Moderniser les systèmes gouvernementaux

Les efforts du gouvernement comprennent également la modernisation de ses systèmes afin de réduire la bureaucratie, d’accroître la transparence et de réduire les coûts administratifs tant pour les entreprises que pour le gouvernement.

Il convient de noter que dans presque tous les domaines, le Togo a amélioré les conditions d’exploitation des entreprises privées et éliminé plusieurs obstacles à l’investissement national et étranger, devenant ainsi une destination attractive pour les investissements.

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